En présence de la Ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, et beaucoup de personnalités du monde judiciaire, l’Institut de Formation Judiciaire (IFJ) a soufflé ses cinq bougies ce vendredi 31 janvier 2014.

Comme chaque année, l’IFJ a organisé son cocktail de nouvel an. Cette année le cocktail a était mis sous l’enseigne de son 5eme anniversaire et à été l’occasion de faire une rétrospective de ces années passées et de lever nos verres aux années à venir.
Malgré le fait que la loi portant création de l’IFJ était déjà lancé en 2007, il a fallu attendre 2009 pour que l’IFJ soit opérationnel.
« En 2009, l’IFJ est réellement parti de zéro. Lors de sa création, il n’y avait que quatre personnes pour dispenser des formations pour environ 17.000 personnes en Belgique. Après cinq ans, l’équipe compte plus de 20 personnes, l’offre de formation s’est fortement étendue et l’Institut a également subi une grande transformation». Ce sont les mots évoqués par Jacques Mahieu, président de l’IFJ, lors de son introduction.

A côté de ça, le président a souligné que l’IFJ a réussi a se manifester et qu’il est devenu plus qu’un institut de formation. « L’IFJ s’est révélé en peu de temps un centre d’expertise pour le développement des compétences professionnelles des magistrats ainsi que de leurs collaborateurs. » En tant qu’institut, l’IFJ joue un rôle important au niveau international : « Ces cinq dernières années, l’IFJ est devenu un partenaire international, surtout au niveau européen ».
Le président a également présenté des propositions pour le futur, dans la perspective des réformes de la justice, il y a encore des efforts importants à fournir. L’IFJ peut fonctionner comme levier au sein de la justice en aidant les magistrats et leur personnel à se préparer pour demain. En terminant, il a appelé les personnes présentes à travailler ensemble et à réunir leurs forces afin de construire une justice de qualité.
La Ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, a pu faire le déplacement pour l’occasion et lors de son discours elle a dit être très heureuse de pouvoir assister au cinquième anniversaire de l’IFJ car de grandes tâches l’attendent à l’avenir. Selon elle, l’Institut est dans un certain sens un précurseur de la réforme de la Justice : « La base du statut définie que c’est en première instance la magistrature qui s’occupe de la formation du métier ». Une philosophie qui a également été employée lors de l’établissement de la gestion des nouveaux arrondissements, qui garantira encore plus la séparation des pouvoirs. En outre, la Ministre a accentué l’importance de l’IFJ pour affronter les défis auxquels la justice est confrontée, comme la réforme de la justice, l’européanisation ainsi que le mélange générationnel imminent et la numérisation.
La Ministre réitérait l’importance des formations de management et aussi la nécessité d’une augmentation des formations. Elle espérait dans le futur pouvoir libérer plus de marges budgétaires pour l’organisation des formations.
Le directeur de l’IFJ, Edith Van den Broeck, a clôturé en remerciant toutes les personnes qui ont soutenu l’IFJ pendant ces cinq ans premières années, dont les organes de l’Institut, le personnel et la délégation burundaise qui était présente tout spécialement.
